Le 1er juillet est arrivé, et c'est avec un pincement au cœur que nous disons adieu à la Grèce. Peut-être reviendrons-nous ici dans quelques années pour explorer encore davantage les secrets que nous n'avons pas encore découverts. Mais pour le moment, nous devons avancer dans notre projet de tour du monde, et cela signifie se diriger vers l'ouest et retourner dans les eaux italiennes.
Notre premier arrêt en Italie sera un endroit où nous pourrons nous reposer. La traversée ne s'est pas déroulée aussi bien que prévu, vents violents et mer très confuse. Nous faisons donc halte le dimanche 2 juillet dans la baie de Calalandrusa, dans le sud de l'Italie, près de la ville de Campomarzio en Calabre, pour la nuit. Demain, nous chercherons un port où nous pourrons nous abriter. Les mouillages en Italie sont soumis à de nombreuses règles, notamment en ce qui concerne les distances par rapport aux plages et aux zones de baignade. Les restrictions pour les plaisanciers sont nombreuses, ce qui peut frustrer ceux qui souhaitent profiter des beautés de ce pays, et c'est sans équivoque très joli.
Étant de passage, notre objectif est de traverser rapidement en direction de Taormina et de passer le détroit de Messine dès que possible. Le Nord de la Sicile, très touristique, nous attire. Cependant, nous n'atteindrons Taormina que le 7 juillet après un trop long séjour à Roccela Ionica. Les conditions météorologiques ne nous ont pas favorisés, et nous avons dû tenter la traversée à deux reprises. Heureusement, la deuxième tentative a été la bonne.
Taormina nous accueille avec une baie splendide, avec ses falaises imposantes plongeant dans la mer, offrant une vue à couper le souffle. Nous décidons de nous y attarder pendant quelques jours. Notre idée initiale d'explorer le nord de la Sicile tombe à l'eau en raison des conditions météorologiques. Nous changeons donc nos plans et décidons de naviguer vers l'île de Malte, un endroit tout aussi magnifique, discret, et à quelques heures de navigation.
Notre prochaine destination est donc Malte, dès que la météo nous le permettra. En attendant, nous retournons dans notre marina bien-aimée, Marina di Ragusa, pour attendre une météo plus clémente. C'est un peu comme rentrer à la maison, le temps de se reposer et de préparer l'anniversaire de notre aîné qui approche à grands pas.
Le 16 juillet, bien que ce soit juste quelques jours depuis notre dernier message, nous avons été bien occupés. Le bateau avait besoin d'un nettoyage en profondeur après les tempêtes de sable, et même si nous avions nettoyé la coque, nous ne pouvions pas utiliser le karcher pour redonner sa robe blanche à notre belle Gilly.B.
Nous reprenons nos habitudes de nettoyage à l'extérieur et à l'intérieur. Nous retrouvons avec joie une famille Néerlandaise qui n'a pas quitté le port cette année. Les enfants sont aux anges, retrouver leurs amies est un vrai bonheur. Les échanges, les jeux, les glaces, tout cela renforce les liens précieux de l'amitié marine.
Notre départ imminent nous conduit vers Malte, plus précisément vers le mouillage d'Ir-Ramla Bay, également connue sous le nom de la plage rouge. Il est 9 heures du matin, nous quittons la marina. Ressentir à nouveau le mouvement de la mer est revigorant. Romain prépare les cannes pour la traversée, qui devrait durer un peu moins de 8 heures. Tout le monde se demande si nous verrons vraiment une plage de sable rouge.