Allez, je vous fais un résumé rapide de la situation.

Comme chaque année, nous faisons les demandes de scolarisation de nos deux enfants au CNED. Désormais, nous sommes rodés à faire les démarches entre mai et juillet, avec accord et paiement (et non, ce n’est pas gratuit pour nous) fin juillet, voire début août. Ensuite vient la tâche ardue de récupérer les colis scolaires là où on peut. Cependant, cette année, vu que notre grand est au lycée, il n'y a pas de cours en format papier, donc pas de colis à récupérer. (Yes, yes, yes !) Eh bien, non… tadaaaaaaa. Il y a bel et bien un colis "essentiel" à récupérer, et nous sommes sur une île, dans les Caraïbes, avec un système postal/douanier bien particulier et pas du tout rapide.

En résumé, "le colis/enveloppe" est parti de France début juillet et... il a décidé de faire un petit détour par les Pays-Bas pour des vacances de trois semaines ! Puis, comme par magie, il est arrivé à la Grenade fin août ! Mais ce n'est pas tout. En plus de ce colis égaré pour une raison inconnue, un autre problème s'est manifesté : IL Y A DES FORTES TAXES SUR LES IMPORTATIONS, et c’est au bon vouloir du douanier que l’on paie une taxe plus ou moins élevée, ainsi que des frais de poste ! Nous avons donc dû nous rendre dans deux bureaux différents pour obtenir le document nous autorisant à récupérer ce fameux colis.

Piqués par des moustiques de partout, nous attendons devant les bureaux, impatients de récupérer le précieux colis. Après 1h30 et trois guichets, nous l'avons enfin entre les mains. Nous avons dû ouvrir le colis devant le douanier, qui a jeté un coup d'œil rapide sur les livres avant d'estimer une valeur relativement basse (ouf pour nous). Résultat : 30 EC (10 euros de taxe, sur un article que nous n'avons même pas demandé) et 20 EC pour la poste (7 euros pour avoir gardé le colis 2 jours), tout cela pour un colis d'à peine 1 kg. Imaginez un peu le bazar que ça aurait pu être avec le colis scolaire de notre second enfant, bien plus lourd et encombrant ? Eh bien, je préfère ne pas y penser !

L'objet du délit !

Pour ce colis, nous avons tout fait pour qu'il arrive en Martinique, au bureau de poste de Sainte-Anne. Pas de problème d’acheminement, mais probablement une taxe d'octroi de mer à régler. Nous avons pris le risque. Nous devions donc remonter depuis la Grenade en Martinique, et devinez quand ? La semaine la plus risquée de la saison cyclonique ! On est doués quand même. Après 30 heures de navigation à l'aller, quelques jours pour récupérer le colis et attendre une fenêtre météo favorable pour redescendre, nous avons fait tout cela pour un colis scolaire, sans nous prendre une tempête de plein fouet ! Eh bien, nous l'avons fait. Nous avons récupéré le colis (pas de taxe d'octroi de mer), mais une météo défavorable au possible pour remonter (vent de face, courant contraire, houle de travers... ça me rappelle la transat tiens...) mais du beau temps tout de même. Pour le retour, vent de travers, courant qui nous poussait... directement dans les perturbations !!!

Je vous le dis, ce mois de septembre n'a pas fini de m'en faire voir de toutes les couleurs !