Quand ton AIS s'emballe
À deux doigts de ne plus savoir comment se faire comprendre, nous ne pouvons pas nous permettre de continuer à repousser notre départ de Valencia Mar. Nous sommes déjà début décembre, nous restant un peu moins d'un mois pour rejoindre les Canaries.
Les travaux se terminent, nos deux vaillants électriciens finissent avec un petit renfort les dernières finitions pour que nous puissions partir. La voiture a été rendue, nous sommes donc sans véhicule après plus de quatre locations différentes. Nous disons merci et au revoir à l'aéroport de Valencia et à l'abondance de sociétés de location de voitures.
Par manque probablement de temps de réflexion, j'ai décidé d'alourdir notre maison du plus de choses possible concernant notre transat. À vrai dire, je crois que je n'ai pas vraiment réfléchi aux conséquences de mon choix. Nous avons rangé dans l'une de nos pointes avant (qui nous sert toutes les deux de stockage) les deux caisses contenant les pièces détachées Yanmar qui pourront peut-être un jour nous servir. On espère que non, mais on ne sait jamais.
Aïe, l'un de nos petits chouchous électriciens s'est blessé en voulant rejoindre notre bateau pour installer la pompe de douche toute neuve. Pour lui, la journée se termine, nous le forçons à se reposer et à retourner au bureau dès qu'il en sera capable. Nous apprendrons plus tard qu'il est en arrêt, non pas pour une blessure au genou, mais pour une côte fêlée. Nos pensées sont avec lui, on espère qu'il guérira vite. Nous voilà enfin avec notre dernière sortie prévue, demain nous saurons.